Arrêté du 28 juin 2000 : préparé par le Bureau de la Plaisance (LN2 – Ministère de la mer) avec les deux fédérations sportives délégataires (FFCK et FFSA), et signé par M. C. Gressier, Directeur du Transport Maritime, des Ports et du Littoral (DTMPL), et publié au J.O. du 3 août 2000.
Cet Arrêté classe les kayaks de mer en 6ème catégorie, ce qui permet une navigation jusqu’à 2 milles. Des tests de flottabilité doivent être réalisés par les Fédérations délégataires ou les constructeurs qui établissent un certificat de conformité nécessaire pour faire la demande d’immatriculation. A défaut, le 31 12 2003, les kayaks de mer seront classés “ engins de plage ”.
La navigation est limitée à deux milles. Un ratio longueur/largeur de 10 maximum pour les kayaks de mer est imposé ainsi qu’un moussage des caissons pour que le point le plus bas de l’hiloire émerge de 2 cm minimum. Flottabilité non exigée pour les bateaux de compétition ou entraînement (seulement « règlement national ou international de leur série »)…
Le Président de C.K./mer, malgré de nombreuses oppositions au sein de son association agit pour promouvoir l’application de cet arrêté.
Dès connaissance de cet Arrêté, fin 2000, l’AKMP réagit, car c’est une remise en cause de la dérogation 5ème catégorie Bretagne (les kayaks devront être homologués 6ème catégorie pour pouvoir continuer à naviguer en dérogation 5ème…). L’AKMP demande la révision :
- du ratio,
- de la définition de la flottabilité car un kayak partiellement rempli de mousse ne peut plus être chargé pour la randonnée,
- l’obtention de la flottabilité par le chargement en sacs étanches en sus des caissons étanches,
- l’homologation par déclaration sur l’honneur.
Ces réactions sont publiées dans Paris Kayak International (P.K.I.), lettre ouverte aux kayakistes marins, créé en octobre 1992 par Christian Gabard.
L’AKMP commence de nombreuses interventions notamment auprès de la DRAM, de la DTMPL, du Ministère, puis des élus, sans succès et lance une lettre pétition à envoyer au Ministère (1).